- Que ma joie demeure
Que ma joie demeure
Encre sur papier et carton, collage sur support cartonné gris
Signature au dos
1964
75 x 52,5 cm

Michel Seuphor

(Anvers 1901 - Paris 1999)
  - Que ma joie demeure
Que ma joie demeure
Encre sur papier et carton, collage sur support cartonné gris
Signature au dos
1964
75 x 52,5 cm

Œuvres

Michel Seuphor - Immobilisé
Michel Seuphor - Le constructiviste égaré - triptyque

Biographie

Michel Seuphor, pseudonyme de Fernand Berckelaers adopté en 1917, est un critique d’art et peintre belge naturalisé français. Il nait en 1901 à Anvers.
Dès le début des années 20, Seuphor s’immisce dans le milieu avant-gardiste anversois. Il crée avec Geert Pijnenburg la revue « Het Overzicht », qui le met en contact avec des mouvements modernistes dans toute l’Europe. Il rencontre Piet Mondrian, dont il deviendra l’ami, à Paris – où il s’installe en 1925. Il y fera aussi la connaissance de l’ensemble du milieu artistique et littéraire de l’avant-garde internationale, des cubistes aux dadaïstes, des futuristes aux constructivistes, ainsi que des membres du mouvement De Stijl. En 1929, il fonde avec le peintre Joaquín Torres García le groupe « Cercle et carré » qui rassemble des artistes de l’avant-garde internationale. Une revue du même nom accompagne l’association, ainsi qu’une exposition présentée la même année à Paris. Cette dernière se manifestera comme le premier salon d’ensemble consacré à l’art abstrait. Le vernissage accueille de nombreux artistes importants, dont Kandinsky. Michel Seuphor réalise ses premières œuvres abstraites en 1926 et néo-plastiques en 1929. Dans les années 30’, il se marie et s’installe à Anduze, dans le Midi, où il développera son œuvre critique, poétique et littéraire. L’œuvre de Seuphor est considérable et dominée par l’utilisation exclusive du dessin à la plume et à l’encre de Chine sur papier, où sont parfois intégrés des éléments de papier collé et qu’il appelle « dessins à lacunes ». En 1977, le Centre Pompidou organise une rétrospective de l’artiste. Michel Seuphor s’éteint en 1999 à Paris.