Georges Creten
(Bruxelles 1887 - Bruxelles 1966)
Nu
Fusain sur papier
Signature et date en bas à gauche : Creten-Georges / 1927
1927
1040 x 700 mm
Œuvres
Biographie
Né en 1887 à Saint-Gilles, le père de Creten est un peintre en bâtiment.
Dès son plus jeune âge, il délaisse les autres matières scolaires pour le dessin.
Georges a une seule passion : la couleur.
Peintre de figures, de portraits, de paysages et de natures mortes.
Suit des cours de peinture chez Jean Delville à l’Académie de Bruxelles mais il est en grande partie autodidacte. S'initie d'abord à la sculpture chez Dillens.
Cette technique développera chez l’artiste le sens du volume qui caractérisera toute son œuvre picturale, surtout les portraits de femmes et les nus.
Ensuite, Georges part vivre deux ans à Paris.
L’artiste est à Paris au moment où s’annonce le fauvisme.
Dès son plus jeune âge, il délaisse les autres matières scolaires pour le dessin.
Georges a une seule passion : la couleur.
Peintre de figures, de portraits, de paysages et de natures mortes.
Suit des cours de peinture chez Jean Delville à l’Académie de Bruxelles mais il est en grande partie autodidacte. S'initie d'abord à la sculpture chez Dillens.
Cette technique développera chez l’artiste le sens du volume qui caractérisera toute son œuvre picturale, surtout les portraits de femmes et les nus.
Ensuite, Georges part vivre deux ans à Paris.
L’artiste est à Paris au moment où s’annonce le fauvisme.
Marqué d’abord par l’impressionnisme.
En 1904, lors d’un séjour à Ostende, il fait la connaissance d’Ensor pour qui il a une grande admiration et dont il subira l’influence.
Il se place, dans les années 10, dans le sillage des fauves brabançons et expose aux côtés de Rik Wouters, Edgard Tytgat et Gustave de Smet au salon de Printemps en 1913.
Il est un fervent coloriste et travaille en larges touches.
Georges reste très indépendant et ne s’intègre à aucun groupe.
Il recherche avant tout l’expression par la couleur pure et par la promptitude du dessin.
Pendant la guerre, il affirme sa véritable manière. Dès 1917, ses figures féminines démontrent son intérêt pour la contraction du volume dans l’espace et la stylisation des formes. Sa peinture devient expressionniste dès 1921.
En 1904, lors d’un séjour à Ostende, il fait la connaissance d’Ensor pour qui il a une grande admiration et dont il subira l’influence.
Il se place, dans les années 10, dans le sillage des fauves brabançons et expose aux côtés de Rik Wouters, Edgard Tytgat et Gustave de Smet au salon de Printemps en 1913.
Il est un fervent coloriste et travaille en larges touches.
Georges reste très indépendant et ne s’intègre à aucun groupe.
Il recherche avant tout l’expression par la couleur pure et par la promptitude du dessin.
Pendant la guerre, il affirme sa véritable manière. Dès 1917, ses figures féminines démontrent son intérêt pour la contraction du volume dans l’espace et la stylisation des formes. Sa peinture devient expressionniste dès 1921.
Le crayon et le pastel conviennent particulièrement à ses compositions très solidement construites. Ses nus qui constituent la majeure partie de son oeuvre et qui furent influencés par Modigliani, ont conservé une forme classique et réaliste. Une palette opulente, un jeu savant d’ombres chaudes et de lumière dorée leur confèrent une expression d’une sensualité rare et sévère. Il expose à la Galerie « Le Centaure » et « Sélection ».
Son univers est celui de la femme, qu’il explora dans de nombreuses toiles.
Sa rencontre avec Jeanne Pissoort fut décisive : « c’est elle qui sut par sa présence à mes côtés m’inspirer l’œuvre des ‘Féminités’ qui pour toute ma vie sera l’œuvre à poursuivre à travers encore bien des cycles », inscrivit-il dans l’ouvrage de De Bendere en 1925.
Creten s’intéressa à toutes les femmes avec une passion que son tempérament de séducteur alimenta sans cesse. Les relations personnelles qu’il entretint avec ses modèles étaient essentielles à ses yeux et indispensable au renouvellement de son inspiration. Ainsi, toutes les facettes de la séduction féminine défilent.
L’idéalisation des formes, l’atmosphère recueillie et mélancolique y forment le contrepoint à une grande présence sensuelle.
Sa rencontre avec Jeanne Pissoort fut décisive : « c’est elle qui sut par sa présence à mes côtés m’inspirer l’œuvre des ‘Féminités’ qui pour toute ma vie sera l’œuvre à poursuivre à travers encore bien des cycles », inscrivit-il dans l’ouvrage de De Bendere en 1925.
Creten s’intéressa à toutes les femmes avec une passion que son tempérament de séducteur alimenta sans cesse. Les relations personnelles qu’il entretint avec ses modèles étaient essentielles à ses yeux et indispensable au renouvellement de son inspiration. Ainsi, toutes les facettes de la séduction féminine défilent.
L’idéalisation des formes, l’atmosphère recueillie et mélancolique y forment le contrepoint à une grande présence sensuelle.