Henri-Edmond Cross
(Douai (France) 1856 - Var (France) 1910)
Paysage dans le Midi
Aquarelle sur papier
Monogramme en bas à droite : HEC
176 x 250 mm
Biographie
Henri Edmond Joseph Delacroix naît à Douai le 20 mai 1856.
C’est en 1883 qu’il adopte le nom de « Cross », afin de se distinguer de son encombrant homonyme Henri Eugène Delacroix (1798-1863).
Sa formation initiale sera lilloise, auprès de Carolus Duran (1837-1917) ainsi qu’aux Ecoles Académiques de Dessin et d’Architecture de Lille, sous l’égide d’Alphonse Victor Colas.
A 23 ans, il s’installe à Paris puis, en 1883, il fait son premier voyage dans le Midi, après lequel sa palette s’éclaircit.
Il passe ainsi des portraits, scènes d’intérieur, natures mortes aux tons plutôt mesurés à une gamme de paysages traités de façon plus lumineuse.
Il expose au Salon des Indépendants en 1884, année de sa fondation, et y rencontre Seurat et Signac, qui jettent les bases du néo-impressionnisme. Lui-même peindra sa première œuvre dans un style pointilliste en 1891.
Souffrant de rhumatismes, il s’établit finalement au bord de la Méditerranée, avec sa future épouse, le modèle Irma Clare. Par Signac notamment, son ami résidant à St Tropez, il garde le contact avec Paris et l’étranger, envoie régulièrement des œuvres pour des expositions importantes.
Il s’attache à transposer dans ses toiles la lumière de la côte méditerranéenne, mais il se préoccupe aussi de la théorie de l’Art, traduisant Ruskin et se montrant attentif au sort de ses confrères.
Il entretient avec eux une correspondance importante, soutient leurs expositions et publications, participera activement au comité des Indépendants.
En 1903, il se rend à Venise qui lui inspire aquarelles et huiles. C’est au cours de l’année suivante, à St-Tropez, qu’il rencontre Matisse, lequel sera impressionné par l’œuvre de son aîné.
Son succès le plus éclatant demeure son exposition personnelle chez Druet en 1905, dont le catalogue sera introduit par une lettre-préface de son ami Emile Verhaeren.
Dans ses dernières années, il s’ouvre à une manière plus libre et plus symboliste, peuplant quelquefois ses paysages de nus et de scènes mythologiques.
Il s’éteint à St-Clair le 16 mai 1910. Comme représentant majeur du néo-impressionnisme, ses œuvres se retrouvent aux cimaises d’un grand nombre de musées du monde entier.
C’est en 1883 qu’il adopte le nom de « Cross », afin de se distinguer de son encombrant homonyme Henri Eugène Delacroix (1798-1863).
Sa formation initiale sera lilloise, auprès de Carolus Duran (1837-1917) ainsi qu’aux Ecoles Académiques de Dessin et d’Architecture de Lille, sous l’égide d’Alphonse Victor Colas.
A 23 ans, il s’installe à Paris puis, en 1883, il fait son premier voyage dans le Midi, après lequel sa palette s’éclaircit.
Il passe ainsi des portraits, scènes d’intérieur, natures mortes aux tons plutôt mesurés à une gamme de paysages traités de façon plus lumineuse.
Il expose au Salon des Indépendants en 1884, année de sa fondation, et y rencontre Seurat et Signac, qui jettent les bases du néo-impressionnisme. Lui-même peindra sa première œuvre dans un style pointilliste en 1891.
Souffrant de rhumatismes, il s’établit finalement au bord de la Méditerranée, avec sa future épouse, le modèle Irma Clare. Par Signac notamment, son ami résidant à St Tropez, il garde le contact avec Paris et l’étranger, envoie régulièrement des œuvres pour des expositions importantes.
Il s’attache à transposer dans ses toiles la lumière de la côte méditerranéenne, mais il se préoccupe aussi de la théorie de l’Art, traduisant Ruskin et se montrant attentif au sort de ses confrères.
Il entretient avec eux une correspondance importante, soutient leurs expositions et publications, participera activement au comité des Indépendants.
En 1903, il se rend à Venise qui lui inspire aquarelles et huiles. C’est au cours de l’année suivante, à St-Tropez, qu’il rencontre Matisse, lequel sera impressionné par l’œuvre de son aîné.
Son succès le plus éclatant demeure son exposition personnelle chez Druet en 1905, dont le catalogue sera introduit par une lettre-préface de son ami Emile Verhaeren.
Dans ses dernières années, il s’ouvre à une manière plus libre et plus symboliste, peuplant quelquefois ses paysages de nus et de scènes mythologiques.
Il s’éteint à St-Clair le 16 mai 1910. Comme représentant majeur du néo-impressionnisme, ses œuvres se retrouvent aux cimaises d’un grand nombre de musées du monde entier.