Peintre et dessinateur de portraits, de nus, de figures et de paysages. Commence ses études artistiques aux Académies de Delft et de La Haye.

De Kat arrive en Belgique en 1901 et y poursuit ses études de sculpture à l’Académie de Gand avec comme professeur Van Biesbroeck, puis de peinture à l’Académie de Bruxelles.

Il expose au Salon des Indépendants en 1906.
Fait partie des jeunes « Bleus » de la Galerie Giroux en 1912. Expose à la Libre Esthétique en 1914. Il s’engage comme volontaire à la « Grande Guerre ». Au front il fait de nombreux croquis et de nombreux portraits. Voyage en Autriche avec Tytgat et achève sa carrière en France.

Anne-Pierre se lie d’amitié avec Rik Wouters qui influence son oeuvre.
De Kat est l’un des promoteurs du fauvisme.
Sur sa palette il emploie des couleurs violentes.
Même si sa manière est d’une sobriété extrême, voire excessive, il demeure toujours un peintre qui construit et qui a, avant tout, le souci de l’harmonie plastique. La dureté qu’il veut à la plupart de ses toiles, notamment à ses portraits, l’absence de tout trompe-l’oeil et l’art de la mise en page, donnent à cette peinture sa force et sa grandeur. L’art de de Kat est un art viril. Mais cela n’exclut ni la délicatesse, ni la poésie, comme en témoignent ces nombreux paysages, tantôt sobres et timides dans leur climat maritime, tantôt âpres et lyriques dans leur nudité.

La peinture de de Kat relève d’une conception moderniste. Cet artiste a le sens de la construction et du décoratif. Pourtant ce modernisme n’est pas fabriqué. Le peintre a retenu des dernières écoles une tendance à la simplification, une manière de mettre l’accent sur l’essentiel, sur le vivant.

Prix National des Beaux-Arts en 1938. Prix Auguste Oleffe en 1946.
Prix du portrait décerné par l’Académie des Sciences et des lettres en 1947.