- Étude pour l’Enfant
Étude pour l’Enfant
Crayons de couleur, pastel et fusain sur papier
Signature en bas à gauche : Firmin Baes
1913
800 x 550 mm

Firmin Baes

(Bruxelles 1874 - 1943)
  - Étude pour l’Enfant
Étude pour l’Enfant
Crayons de couleur, pastel et fusain sur papier
Signature en bas à gauche : Firmin Baes
1913
800 x 550 mm

Œuvres

Firmin Baes - Étude pour le tableau « Les tireurs à l’arc »
Firmin Baes - Mère et enfant
Firmin Baes - La soupe
Firmin Baes - La Corne d'abondance
Firmin Baes - Rêverie
Firmin Baes - L’Éplucheuse

Biographie

Peintre, dessinateur et pastelliste, Firmin Baes est un artiste belge né à Saint-Josse-ten-Noode le 19 avril 1874. Il est le fils d’Héloïse Boly et du peintre décorateur Henri Baes, professeur à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles. Baes a grandi dans une famille d’artistes. Outre son père, son oncle Jean-Baptiste Baes était architecte. Firmin se forme comme décorateur auprès de son père en décorant des maisons patriciennes et en fabriquant des panneaux décoratifs pour des hôtels à Bruxelles. Sa carrière de décorateur se développe parallèlement à sa vocation de peintre. Il suit une formation à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles chez Léon Frédéric et à l’Académie libre La Patte de Dindon. Il y étudie en même temps qu’Émile Fabry et Victor Rousseau, qui deviennent ses amis. En 1898, il devient membre du cercle Pour l’Art. Firmin Baes rejoint le groupe qui compte déjà Jean Delville, Victor Rousseau, Hector Thys, Émile Fabry et bien d’autres.
Vers 1900, Firmin Baes commence sa carrière comme peintre de figures et de paysages. Il obtient une médaille de bronze lors de l’Exposition universelle de Paris la même année. À ses début, l’artiste subit encore l’influence de son maître Léon Frédéric mais évolue rapidement vers une ligne plus pure et veloutée. Il s’affirme dans une peinture figurative réaliste et par l’usage sensible d’effets d’ombre et de lumière. Il parvient à mettre l’accent sur la concentration et l’introspection de ses personnages et maintient ainsi une certaine âme classique, en dehors de tout effet de mode. Avec les ouvriers de son père, il développe une technique du pastel sur toile qui contribue largement à sa renommée. Les nouvelles techniques permettent l’application d’une poudre du bout du doigt pour créer un aspect discret ou vigoureux au ton ainsi qu’une délicatesse veloutée à ses compositions. La technique apporte le complément indispensable à l’évolution de sa pratique artistique devenue plus impressionniste. Passé maître dans la technique du pastel et du fusain, il est surtout réputé pour ses nus dans lesquels les jeux de lumière créent une atmosphère idyllique. Il peint également des fleurs, des natures mortes, des intérieurs, des portraits et des tableaux de genre. En 1902, il épouse Marie Nélis, une amie de ses deux sœurs, Irma et Alice. Ils ont eu trois filles ensemble. Sa carrière artistique décolle et il obtient une reconnaissance (inter)nationale et un succès financier. Il expose fréquemment à Bruxelles à la Petite Galerie et à la galerie du Studio et à Charleroi aux Nouvelles Galeries. Plusieurs de ses œuvres sont exposées dans les musées d’Ostende, Bruxelles, Charleroi, Ypres et Anvers.
En 1919, Baes devient membre de la Société royale des Beaux-Arts. Dessinateur confirmé, il se distingue par son réalisme froid, la sureté de son trait et ses qualités d’observation. En 1923, il est nommé Officier de l’Ordre de la Couronne. Écrivain à ses heures perdues, il est également l’auteur d’une Histoire illustrée des peintres, publiée en 1941. Firmin Baes décède à Uccle le 4 décembre 1943, il est alors âgé de 69 ans.
 
Références bibliographiques
Piron, P., 2003. Dictionnaire des artistes plasticiens de Belgique des XIXe et XXe siècle. Ohain : Art in Belgium.
Roberts-Jones, P., 1995. Le dictionnaire des peintres belges du XIVe siècle à nos jours. Bruxelles : La Renaissance du Livre.